Au cours des sept dernières années, le Yémen a connu d’immenses souffrances humaines, guerres et destructions. Depuis l’effondrement final et violent du processus de transition dans ce pays, les cycles de violence en cours ont coûté un lourd tribut à la vie des Yéménites, endommageant les institutions de l’État et l’économie et aboutissant à des divisions sociales apparemment insolubles.
Compte tenu de la nature contestée des institutions publiques, les organisations de la société civile à travers le pays ont pris la responsabilité d'assurer diverses prestations et d'encourager l'inclusion et une plus grande participation civique.
La solidarité civique et l'activisme, en particulier au niveau local, ont fait du Yémen un exemple de progrès civique remarquable dans la région. Les jeunes ont particulièrement fait preuve de résilience pour faire face à des circonstances difficiles et transformer de manière positive leurs communautés.
Cependant, des obstacles structurels empêchent les acteurs de la société civile de déployer tout leur potentiel en tant qu’agents de changement, ne permettant pas ainsi à leurs activités d’atteindre le niveau Track 1. La nature fragmentaire de la guerre a considérablement fragilisé la coordination entre les organisations de la société civile, limitant leur capacité à développer des recherches établies sur des preuves nécessaires pour façonner et soutenir les efforts de paix et, par conséquent, limitant la capacité des Yéménites à identifier et à trouver des solutions au conflit.

Interpeace vise à soutenir l'inclusion d'acteurs communautaires plus diversifiés pour éclairer les stratégies et les pratiques de consolidation de la paix à Aden et Taiz.
Plus d'une décennie de conflit a eu un impact considérable sur la vie des Yéménites, détruisant les infrastructures, endommageant les institutions publiques et l'économie, et provoquant des divisions sociales apparemment insurmontables. Face à la nature contestée des institutions publiques, les organisations de la société civile (OSC) de tout le pays ont assumé la responsabilité d'assurer l’acheminement de diverses infrastructures de base et d'encourager l'inclusion et une plus grande participation civique. Les jeunes ont fait preuve d'une résilience particulièrement remarquable pour faire face aux circonstances difficiles et transformer positivement leurs communautés.
En 2024, Interpeace et ses partenaires ont œuvré à l'inclusion des jeunes, des femmes et des groupes marginalisés dans la vie politique, sociale et économique, façonnant ainsi la reprise économique du pays et sa transition vers la paix. Les initiatives des jeunes ont été soutenues par le renforcement des capacités et la recherche afin de lancer des données probantes sur la résilience communautaire et la vision des jeunes pour la consolidation de la paix au Yémen. Les réseaux entre les OSC et les initiatives de jeunesse ont été renforcés pour canaliser la voix des jeunes vers les initiatives de « Track 2 ».
Interpeace a collaboré avec ses partenaires pour intégrer une approche intersectorielle à son travail auprès des communautés touchées par le conflit, leur permettant ainsi de répondre aux besoins en matière de santé mentale et de moyens de subsistance des personnes touchées par la violence, afin de soutenir le dialogue et d’établir les conditions d'une réconciliation. Cette approche a notamment consisté à renforcer les capacités de recherche, d'analyse et de résolution des conflits, ainsi que les capacités de plaidoyer de deux OSC sélectionnées à Aden et à Taïz, en utilisant le cadre unique d'Interpeace pour évaluer la résilience.
L’année 2024 a marqué la fin progressive des activités de l’organisation au Yémen. Des efforts sont en cours pour obtenir des financements supplémentaires afin de continuer à soutenir certains des partenaires locaux qui continuent de promouvoir la paix grâce aux axes d'intervention susmentionnés.